Blanchiment d’argent et autres allégations : la société Batiplus se défend ! (Sénégal)

Rachelle Sleytaly, sénégalaise et gérante des comptes de la société BATIPLUS dénonce son arrestation pour détournement de fond et blanchiment de 125 millions de francs CFA. Le directeur de BATIPLUS, M. Chabel Samra a saisi la justice après un contrôle des comptes de l’entreprise par la société de comptabilité AKM audit. En effet, il faut dire que suite à la perquisition de la police de plusieurs millions chez des ressortissants libanais Hassan Hashim et Aidar Soufan, le FBI a envoyé un de ses agents sur le terrain afin de suivre l’affaire. Les Etats-Unis ont soupçonné les fonds de servir à des activités de terrorisme, de financer Hezbollah.

Madame Rachelle Sleytaly prône à cet effet son innocence en affirmant que le Directeur de BATIPLUS ferait partie des « délinquants à col blanc ». Sous détention depuis le 25 mars la dame affirme que M. Charbel Samra, aurait lui-même demandé de remettre 2,8 milliards à un certain courtier du nom de  M. Fall pendant 4 ans. Des propos que le Directeur M. Chabel Samra ne nie pas du tout. Bien au contraire, l’homme aurait affirmé que ces fonds retirés dans les coffres de l’entreprise pour des « «situations exceptionnelles». Lesquelles situations exceptionnelles ne sont toujours pas découvertes et Rachelle Sleytaly toujours sous les verrous.

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Il faut ajouter qu’aucun indice ne prouve jusqu’à aujourd’hui la culpabilité de la femme et aussi qu’elle dit avoir donné le nom du courtier à la police. Ce dernier aurait d’abord nié avoir remis cet argent à un particulier. M. Fall a ensuite avoué qu’il aurait remis cette somme à deux personnes prénommées (H S et H H).

125 millions portés disparus

En effet Madame Rachelle Sleytaly a raconté sur Facebook que les sous remis au deux hommes n’ont jamais été déposés dans aucune banque et qu’aucun papier ne prouve d’ailleurs qu’ils aient reçu de pareilles sommes.  Alors que l’une des personnes citées par le courtier (H. S. et H. H.) affirmait qu’elle avait emprunté cette somme. Chose étonnante pour la gérante des coffres de BATIPLUS aucun document ne certifiait ce soi-disant emprunt et même si les sous n’étaient qu’en transit dans leurs mains pour aller à la banque ensuite, aucune société financière ne l’avait reçu jusqu’à présent. A quoi ont alors servi les 125 millions de francs CFA ?    

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