Pour Castaner, aucun raciste ne portera dignement l’uniforme de la police

Le ministre français de l’intérieur s’est prononcé ce lundi 08 juin sur les violences policières ainsi que les actes racistes que posent certains membres de la police.  Christophe Castaner, à l’occasion de la conférence de presse qu’il a animée a fait des annonces fortes. Il a étalé les instructions qu’il a données quelques jours plus tôt aux préfets de police, au directeur général de la gendarmerie nationale et celui de la Sécurité Intérieure.

Des sanctions en vue…

« Aucun raciste ne peut porter dignement l’uniforme de policier ou de gendarme », a notamment fait savoir l’autorité ministérielle lors de cette sortie médiatique. Il a également indiqué que selon les instructions qu’il a données certaines sanctions doivent intervenir dès que des actes prohibés sont posés par certains fonctionnaires de police. « J’ai demandé à ce qu’une suspension soit systématiquement envisagée pour chaque soupçon avéré d’actes ou de propos racistes. Je veux également que les procédures disciplinaires soient toujours engagées en parallèle des procédures pénales », a poursuivi l’autorité ministérielle.

Publicité

 Christophe Castaner n’a pas manqué de revenir sur l’attitude que doivent adopter les populations lors d’un contrôle. Il indique que cela ne doit pas être une occasion d’affrontement. Pour lui, un contrôle est la vérification d’une identité afin de prévenir une attaque éventuelle ou une atteinte à l’ordre public. Il fait également remarquer qu’il ne doit en aucun cas être perçu comme une opération menée en fonction de la couleur de peau.

Interdit de s’appuyer sur la nuque d’un suspect

Il assure que toutes les dispositions ont été prises pour que les contrôles d’identité ne soient pas une occasion pour les policiers de procéder à une discrimination. L’autorité ministérielle s’est prononcée également sur les violences auxquelles on assiste lors de certaines interpellations. Il indique que certaines réformes ont été opérées à cet effet. « Si un policier ou un gendarme doit maintenir quelqu’un au sol lors de son interpellation, il sera désormais interdit de s’appuyer sur sa nuque ou son cou », a déclaré Christophe Castaner.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité