« Gestion des frontières et enjeux sanitaires : la prise en charge de la Covid-19 ». C’est le thème de la 7 e édition de la semaine des frontières béninoises. Le ministre de l’intérieur et de la sécurité publique a saisi cette occasion pour jeter la lumière sur les populations de nos zones frontalières qui sont de son point de vue, exposées au terrible virus. « Elles constituent une couche vulnérable, car elles sont en contact permanent avec les populations des autres localités frappées par cette pandémie. Du fait de la porosité de nos frontières et malgré leur fermeture, des basculements des populations sont récurrents de part et d’autre des frontières et sont difficilement maîtrisables par nos Etats » a déclaré Sacca Lafia.
Il a par ailleurs fait savoir que le gouvernement n’a pas abandonné ces populations à leur sort. Elles recevront gratuitement des matériels sanitaires, de protection et de prévention contre le coronavirus. « Cet appui qui se poursuivra jusqu’en novembre prochain a pour objectif d’amener toutes ces populations frontalières jadis abandonnées, à prendre conscience des risques liés à la propagation de cette pandémie dans les espaces frontaliers » a clarifié le ministre de l’intérieur.
» Il n’y a pas encore de dépistage dans ces zones »
Il faut dire qu’il n’y a pas encore de cas positifs au coronavirus dans ces zones frontalières. C’est du moins ce qu’a laissé entendre le directeur général de l’Agence béninoise de gestion intégrée des espaces frontaliers (Abegief), très récemment sur le plateau de l’émission Grand Format de Canal 3 Bénin.
« Pour le moment ces zones sont encore à l’abri. Ce qui est sûr, ce sont des zones très reculées. Donc, il n’y a pas encore de dépistage dans ces zones » a déclaré Marcel Baglo. Le Bénin compte à la date du 6 juin, 288 cas confirmés de coronavirus, avec 98 personnes sous traitement, 186 personnes guéries et 4 décès.
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