Le ministre de la santé ne s’embarrasse plus de circonlocutions sémantiques pour dire la vérité à ses compatriotes sur la pandémie de la Covid-19. Le dimanche 21 juin dernier, alors qu’il rencontrait les pharmaciens, Benjamin Hounkpatin a clairement laissé entendre que le pays avance vers le pic de la pandémie et qu’il faut pour cela limiter les dégâts. C’est pourquoi il a levé la restriction pour la cession de la chloroquine en pharmacie.
Le principe de base est d’éviter que les cas graves arrivent, donc démarrer tôt le traitement. Surtout pour les sujets en contact avec les cas positifs. « C’est vous dire qu’on peut gagner le combat , on peut éviter le cimetière qui s’élargit devant nous, nous avançons vers le pic de l’épidémie et pour cela il faut veiller à limiter les dégâts » a déclaré Benjamin Hounkpatin selon les propos rapportés par la radio Océan FM.
Démarrer automatiquement le traitement
En somme, lorsque quelqu’un à des symptômes de la maladie, il doit automatiquement démarrer le traitement jusqu’à preuve de son résultat positif ou non. Il peut donc se présenter à la pharmacie pour acheter la chloroquine s’il souffre de toux par exemple. Le ministre de la santé a rappelé que le traitement n’est efficace que lorsqu’on s’y prend tôt. Il n’est pas destiné à soigner les cas graves.
L’autorité a par ailleurs indiqué que la levée de la restriction pour la chloroquine n’empêche pas que sa délivrance soit renseignée. Pour rappel le nombre de contaminés au Covid-19 a triplé en trois semaines. Le Bénin compte actuellement 850 cas confirmés de coronavirus.
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