Comme beaucoup d’autres intellectuels béninois avant lui, Florent Couao-Zotti pense que le coronavirus est « une opportunité offerte aux africains de montrer ce dont ils sont capables ». Il fait en effet référence à la médecine traditionnelle. Pour lui, le continent a souffert du regard négatif de l’étranger et surtout de l’occident. Il est donc temps pour les africains de renverser cette tendance en proposant « notre endogénéité parce que nous avons recours aux plantes médicinales, à la pharmacopée traditionnelle pour guérir nos maux », a laissé entendre l’écrivain sur la télévision francophone TV5 Monde ce samedi 06 juin 2020.
L’auteur des Fantômes du Brésil invite donc les décideurs politiques à « investir dans les recherches afin de proposer quelque chose de durable et d’efficace aux populations ». Le Bénin dont il est originaire compte plus de 200 cas de coronavirus. Les malades sont pris en charge suivant un protocole de traitement qui prend en compte la chloroquine. Le gouvernement n’a pas daigné expérimenter l’Apivirine du chercheur béninois Valentin Agon.
L’apivirine ne trouve pas grâce aux yeux de l’exécutif
Le porte-parole de l’exécutif, le ministre Alain Orounla, avait en avril dernier déclaré à propos du médicament qu’il n’avait pas été scientifiquement éprouvé. « Nous ne pouvons pas amener les béninois à servir de cobayes à des formules qui n’ont pas été déposées et éprouvées. Nous avons aussi notre part de responsabilité. Ces crises sont l’occasion d’opportunités et d’opportunisme (…). C’est pourquoi le gouvernement fait preuve de prudence » disait-il.
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