Washington, ayant coupé tous ses liens avec l’Organisation mondiale de la Santé, a décidé de faire fi des recommandations et continue donc de vouloir soigner le covid-19 à l’aide de la chloroquine. Récemment, le gouvernement américain a confirmé l’envoi de près de deux millions de doses d’hydroxychloroquine au Brésil, pays d’Amérique du Sud le plus touché actuellement par la maladie.
Une étude publiée sur The Lancet remettait, il y a quelques jours, en doute l’utilité de cette molécule. Selon les scientifiques, l’hydroxychloroquine ne servirait à rien dans le cadre d’un traitement contre le coronavirus. Pire encore, elle favoriserait le développement de risques de décès. Toutefois, de nombreuses critiques se sont abattues sur l’étude publiée par The Lancet, étude accusée d’être totalement fausse.
Trump viendra en aide au Brésil
Résultat, Washington a décidé d’agir comme bon lui semble et, en guise de solidarité, a confirmé l’envoi de deux millions de doses d’hydroxychloroquine au Brésil. Celle-ci sera utilisée de manière préventive et sera surtout administrée au personnel en première ligne. En outre, États-Unis et Brésil vont continuer à coopérer sur le terrain de la recherche, annonçant qu’ils allaient mener des essais cliniques.
Deux millions de doses de chloroquine, envoyées
Molécule utilisée de longue date dans le cadre de la lutte contre le paludisme, l’utilité de l’hydroxychloroquine reste sujette au débat, dans le cadre de la lutte contre le covid-19. Le professeur français Didier Raoult n’a cessé de la mettre en avant de voir son utilisation être bannie par le gouvernement. L’OMS elle, a décidé de suspendre les essais en cours mais plusieurs pays souhaitent les continuer, fustigeant une étude du Lancet, complètement biaisée.
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