Ségolène Royal, l’ancienne ambassadrice des Pôles s’était retrouvée bien malgré elle et d’une manière un peu particulière, embourbée dans la dialectique au sujet de la pertinence de la Chloroquine entre le Pr Raoult et ses nombreux détracteurs. Pour elle aussi, l’étude parue dans The Lancet, avait été motif à quelques réajustements d’opinions et bien évidement cause de quelques critiques. Mais, ce Dimanche, Mme Royal n’hésitait pas encore une fois à se faire le « défenseur » du Professeur de Marseille.
Comme une vengeance…
Mme Royal, l’a affirmé, elle ne soutenait pas le Pr Raoult. Toutes ses positions, l’avait-elle encore ré-exprimé ce Dimanche sur une radio française, tendaient uniquement à contrebalancer la sorte de « cabale » lancée contre l’infectiologue depuis que celui-ci avait décidé envers et contre tous de montrer l’efficience de l’hydroxychloroquine dans le traitement contre la Covid-19. Pour Ségolène, l’initiative du directeur de l’IHU de Marseille se devait sinon d’être encouragée, du moins d’être accompagnée et sans parti pris aucun, contrôlée.
Cela n’empêche, cependant, que la présidentiable avait fait discrètement disparaitre, il y a quelques jours, certains de ces tweets qui faisaient l’éloge de la Chloroquine, tout en critiquant l’ « étroitesse » d’esprit des responsables du ministère de la Santé. Des tweets qui avaient alors été motivées par les relatifs succès de l’éminent infectiologue en ses essais à Marseille. Mais The Lancet intervenait le 22 Mai, et les frondeurs changeaient de camp.
Trois jours plus tard, le 25 Mai, sur la base de l’étude parue dans la revue et sur recommandation de l’OMS, le gouvernement Macron interdisait la poursuite de tous protocoles de recherches de traitements pour la covid-19, basée sur l’hydroxychloroquine, la Chloroquine et ses dérivés. Pour Royal, les autorités françaises dans cette dernière décision, auraient fait montre d’un peu trop de zèle. Le Gouvernement français se serait, selon l’ancienne ambassadrice, comme jeté sur la première excuse scientifique de poids [d’autres avant la revue avaient déjà sonné l’alarme], pour mettre en touche le Pr Raoult ; une sorte de « vengeance » qui ne dirait pas son nom.