Donald Trump : Mark Zuckerberg désavoué en pleine guerre avec Twitter

Les géants des réseaux sociaux aux USA, Twitter et Facebook,  ont chacun développé une politique  de censure au sein de leur plateforme pour maintenir un minimum d’éthique sur les publications. Seulement, la tragédie de Minneapolis avec George Floyd, avait engendré une puissante vague de colère et de violence dans les rues américaines et sur les réseaux sociaux, qui avait mis à rude épreuve les différentes politiques de censure. Mais alors Facebook, tentait sur les directives de son ‘’Boss’’ d’arrondir les angles de la politique de censure établie, Mark Zuckerberg se faisait désavouer par certains de ses collaborateurs.

« Mark a tort…»

Très tôt ce matin, Ryan Freitas, directeur de la conception des produits chez Facebook, publiait sur Twitter [principal rival de Facebook] : «Mark a tort, et je m’efforcerai le plus fort possible de changer d’avis ». Une déclaration peu commune et peu coutumière de la super-organisation mise sur pied par le Boss, Mark Zuckerberg. Mais plus tard, le cadre de la compagnie enfoncera le clou en annonçant : « Je m’excuse si vous attendiez que j’aie une sorte d’opinion externe. Je me suis concentré sur le rassemblement de plus de 50 personnes aux vues similaires en quelque chose qui pourrait s’assimiler à un changement interne».

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Une déclaration qui laissait entrevoir de grands bouleversements au sein de la Firme. Et l’élément déclencheur, ce serait des messages incendiaires du président Donald Trump sur les manifestations de Minneapolis contre la brutalité policière, que Twitter pour une première avait choisi de sanctionner, mais que Facebook avait publié. Vendredi, Facebook avait accepté d’être le relais de ce message du Président Trump : « Les pillages [au cours des manifestations pour la mort de Floyd] seront immédiatement accueillis par les balles ».

Des employés révoltés…

Juste après leur publication, Mark Zuckerberg, lui-même  avait déclaré être en total désaccord avec ces messages présidentiels, mais qu’étant donné la posture de la société en matière de « liberté d’expression » ; elle ne pouvait censurer un message que si ce message entrainait « un risque imminent de préjudices ou de dangers spécifiques énoncés dans des politiques claires ». Et visiblement selon le patron de Facebook,  le tweet présidentiel n’en présentait aucun.

Mais pour de nombreux employés séniors de la Firme ; dont, Ryan Freitas, Diego Mendes et David Gillis, chefs de la conception des produits, Jason Toff, directeur de la gestion des produits, Andrew Crow, chef de la conception du portail Facebook ; cet état de chose était inacceptable. Tous par des publications avaient désavoué le grand patron et promis de faire en sorte « que le changement se produise ».

Une réponse

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    Des espions qui ramassent gratuitement les données personnelles des personnes du monde entier.

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