Donald Trump : popularité en baisse après les évènements liés à George Floyd

Les différentes manifestations qui ont suivi le meurtre de l’afroaméricain George Floyd ne sont visiblement pas en faveur de l’actuel président américain candidat à sa propre succession. Selon les résultats d’un sondage rendu public, le milliardaire républicain aurait connu une chute de son taux de popularité depuis le début de ces manifestations contre le racisme. Son challenger, le candidat démocrate le dépasse de 10 points  dans les enquêtes d’opinion qui ont été réalisées entre eux deux.

Un score meilleur avec Covid-19

Ce score de Donald Trump n’avait pas été aussi bas au temps fort de la crise du coronavirus. Ces résultats interviennent dans un contexte où les prises de position de l’actuel locataire de la Maison Blanche sur les manifestations sont assez controversées. Nombreux ont été ses collaborateurs qui ont désapprouvé certaines de ces déclarations. Le secrétaire américain à la Défense Mark Esper  s’état par exemple publiquement opposé  au déploiement de l’armée américaine sur le territoire, théâtre de manifestations antiracistes après la mort de l’homme noir aux mains d’un policier blanc.

A couteaux tirés avec les réseaux sociaux

 « L’option d’utiliser les soldats d’active ne devrait être employée qu’en dernier ressort et dans les situations les plus urgentes et les plus dramatiques. Nous ne sommes pas dans ce genre de situations aujourd’hui », avait fait savoir Mark Esper  à la faveur d’une conférence de presse qu’il a animée la semaine dernière. Le président américain a également eu quelques soucis dans ses prises de positions sur les réseaux sociaux.

Certains ne sont pas allés par quatre chemins pour le ramener à l’ordre. Après Twitter qui l’avait recadré, Evan Spiegel avait été assez clair avec lui. « Nous ne pouvons tout simplement pas promouvoir en Amérique des comptes liés à des personnes qui incitent à la violence raciale, qu’elles le fassent sur notre plateforme ou non. Notre plateforme de contenu Discover est une plateforme gérée par nos soins, où nous décidons de ce que nous promouvons », avait écrit le 1er juin le patron de Snapchat.