Depuis le début de son quinquennat, le président Macron ne peut compter sur le soutien de François Hollande. L’ancien pensionnaire de l’Élysée semble toujours en vouloir à son ancien ministre de l’Économie, qui a décidé de lui faire faux bond afin de se concentrer sur sa campagne présidentielle à venir. Campagne, qu’il remportera donc.
Interrogé par le média italien, Corriere della Sera, l’ancien président Hollande s’est ainsi montré très critique à l’encontre de son successeur, estimant qu’il ne devait son élection, qu’à une succession d’événements, qui ont favorisé son arrivée au pouvoir. Outre l’affaire Fillon, Macron a également surfé sur la vague anti-extrême droite. En effet, les Français se sont mobilisés en masse afin d’empêcher le Rassemblement national d’arriver au pouvoir.
Hollande tire à boulets rouges sur Macron
De fait, cela pousse Hollande à penser que c’est surtout le refus de la droite au pouvoir et non l’adhésion au programme de Macron, qui a permis à ce dernier d’arriver à l’Élysée. Un contexte inédit dont n’aurait pas su tirer profit le président de la République, en ne construisant aucune alliance, coalition ou même partie en tant que tel, car, à ses yeux, le clivage entre la gauche et la droite ne servaient plus à grand-chose.
Une rivalité qui perdure
Problème, s’il a pointé du doigt le rôle des partis dans la politique française, Emmanuel Macron s’est vite heurté à la réalité. Aujourd’hui, LREM est en difficulté localement et ne dispose d’aucun représentant. Les municipales ont d’ailleurs donné lieu à un rapprochement entre la droite et le parti présidentiel. Un constat qui pousse Hollande à remettre sur le devant de la scène, le rôle important joué par l’ancrage, les militants et les organisations citoyennes.
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