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France : des policiers défient (encore) Macron

Police-france

Suite au discours du président français Emmanuel Macron, les policiers ont encore manifesté. En effet, dans la soirée d’hier dimanche 14 juin 2020, une centaine d’agents de police s’est réuni sur l’esplanade du Trocadéro, à Paris pour manifester contre les dernières annonces gouvernementales. Les policiers ont également jeté leurs menottes, en signe de protestation. « Nous ne sommes pas du tout rassurés par le discours de ce soir, au contraire. Nous, ce que l’on veut c’est du concret et surtout, on veut que le ministre de l’Intérieur fasse machine arrière » a confié ce lundi 15 juin 2020, un policier qui a requis l’anonymat, à un média français.

Emmanuel Macron avait pourtant montré son soutien aux policiers

« Se faire lâcher par son patron, c’est quand même terrible ! On a l’impression que c’est la rue qui commande et nous, on se sent complètement abandonnés » a indiqué une autre policière qui a également voulu garder l’anonymat, tout en ajoutant être disposé à revenir tous les soirs « s’il le faut ». Notons que cette manifestation intervient à quelques heures après le discours d’Emmanuel Macron, qui avait pourtant montré son soutien aux forces de l’ordre. Il avait affirmé que les gendarmes et les policiers « méritent le soutien de la puissance publique et la reconnaissance de la Nation ». Il avait assuré qu’il n’y a ni liberté, ni sécurité, sans ordre républicain.

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Christophe Castaner avait admis avoir commis « une connerie »

« Cet ordre, ce sont les policiers et gendarmes sur notre sol qui l’assurent. Ils sont exposés à des risques quotidiens en notre nom. » Avait-il ajouté. Pour rappel le vendredi dernier, Christophe Castaner, ministre français de l’Intérieur avait reçu les syndicats de police. Ceux-ci, étaient en colère depuis les annonces le lundi dernier, notamment de la fin de la méthode d’interpellation dite d’« étranglement ». D’après les syndicalistes, il avait admis avoir commis « une connerie », « une maladresse » de langage, au moment où il avait annoncé la suspension de tout policier en cas de « soupçon avéré » de racisme.

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