Suite aux débordements survenus à Dijon, Marine Le Pen, la présidente du Rassemblement national, a décidé de réagir. Après s'être rendue sur place, celle-ci a fustigé l'inaction du gouvernement, affirmant par la même occasion, craindre une véritable guerre civile, du même type que ce qui touche actuellement un pays comme le Liban.
Selon ses dires, les descentes de groupes tchétchènes souhaitant venger l'un des leurs, serait un véritable avertissement au gouvernement. Si l'exécutif ne reprend pas les choses en main, alors la situation pourrait évoluer dans le mauvais sens, un peu comme au Liban ou ce pays « doux et placide », comme elle l'affirme, a peu à peu sombré dans une guerre importée par des factions étrangères.
Marine Le Pen craint une guerre civile en France
Toujours d'après elle, l'idée est de mettre fin, sans faiblesse aucune, à ce genre d'agissement en frappant fort, du poing sur la table. Le communautarisme arrive à s'affirmer, la réponse doit être du même acabit. Une sortie offensive alors que des vidéos de groupes armés agissant à la vue de tous, ont circulé en masse sur les réseaux sociaux et dans la presse. De quoi lui laisser penser que la France a malheureusement franchi un palier de trop.
Une stratégie gouvernementale, pointée du doigt
Un palier qui aurait pu rester inviolé si et seulement si le gouvernement avait pris la décision d'intervenir au lieu d'opter pour une stratégie de non-intervention. Entre vendredi et dimanche soir, il n'y a eu aucune intervention. À ses yeux, c'est d'ailleurs cette même stratégie qui est en train de causer énormément de tort à Paris et, plus généralement, à toute la France. De quoi accentuer la pression sur Christophe Castaner, ministre de l'Intérieur, qui n'a de cesse d'être critiqué depuis plusieurs jours.