C’est un exploit héroïque qu’a réalisé Djalega Léon Gnahore. En effet, un incendie s’est déclaré dans la cour du 134, boulevard Brune (XIVe). Ce jour-là, 16 appartements sont ravagés par les flammes. Heureusement, grâce au courage et à la clairvoyance de Djalega, personne ne sera blessé. Problème, le nouveau statut de ce sans-papiers, lui a apporté son lot de mauvaises surprises.
Le 11 juin dernier, les flammes commencent à ravager l’immeuble. Djalega Léon Gnahore, employé d’une société de nettoyage sous-traitant de la RIVP (Régie immobilière de la Ville de Paris), sort les poubelles. C’est alors qu’il repère de la fumée qui s’échappait d’un appartement. Très vite, il décide de réagir et alerte tout le monde en frappant à toutes les portes. Réveillant tous ses voisins, il ira jusqu’à sauver une vieille dame dont les cheveux brûlaient. Pour les habitants de l’immeuble, c’est très simple, sans lui, il y aurait eu des morts.
Un geste héroïque
Problème, son histoire a permis à la RIVP de découvrir que Djalega était sans-papiers. Aujourd’hui, ce dernier est sur le point de perdre son emploi. Son contrat prendra fin le 7 juillet prochain. Pourtant, la situation dans laquelle il se trouve était bien connue de son entreprise. Aujourd’hui toutefois, celle-ci réclame au moins un papier d’identité afin qu’il puisse continuer à travailler. Son emploi lui, il l’aime au point de faire le travail d’autres agents.
Paris veut l’aider
De quoi agacer les locataires, qui affirment que le jeune homme est un homme bon et qu’il ne devrait pas se retrouver dans une telle situation, surtout suite à son geste héroïque. Son histoire elle, est parvenue jusqu’aux oreilles du directeur général de la RIVP, qui a confirmé que la direction allait tout faire pour que sa demande d’asile soit accélérée. Un discours partagé par Ian Brossat, adjoint au logement de la mairie de Paris, qui a assuré avoir activé tous les leviers en vue d’aider Djalega à être rapidement régularisé.
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