Mardi dernier, se tenait une grande réunion de la Ligue Arabe, en visioconférence. Cette réunion, souhaitée par l'Égypte, visait à définir la position de la Ligue, sur la question épineuse de la Libye. De fait, cette dernière a confirmé qu'elle rejetait fermement toutes les interventions étrangères, jugées illégitimes, tout en réclamant le départ de celles qui sont actuellement sur place.
Le 23 juin dernier, avait lieu sur demande égyptienne, une grande réunion de la Ligue Arabe. Au cours de cette réunion, a été étudié le conflit libyen, opposant les forces du gouvernement d'union nationale, le GNA, aux troupes armées du maréchal Haftar. Les 21 représentants de la Ligue Arabe, dont le GNA, officiellement reconnu par l'ONU, étaient présents ce jour-là. L'occasion pour eux, d'évoquer l'épineux sujet de Tripoli.
La Ligue Arabe fustige les interventions étrangères
De fait, tous ont, d'un commun accord, décidé de rejeter quelconque intervention étrangères sur le sol libyen. En outre, la Ligue Arabe a appelé les pays actuellement en poste de quitter le territoire et les eaux territoriales. Un appel auquel le représentant du GNA, Saleh al-Shemakhy, a toutefois tenu à nuancer, estimant que sans les forces étrangères proches du gouvernement d'union nationale, Haftar aurait déjà marché sur Tripoli.
Le GNA avance en direction de l'Égypte
Sur place, les tensions sont toujours aussi vives. En effet, après diverses avancées, les troupes d'Haftar ont essuyé plusieurs revers face aux troupes du GNA, qui avancent en direction de Syrte, à 450 kilomètres à l'est de la capitale, bien aidée par les forces turques. Une ville hautement symbolique puisqu'elle est l'un des fiefs des troupes du maréchal Haftar. De quoi faire peur à l'Égypte, qui a menacé d'une intervention directe sur le GNA continuait sa marche en avant.