Les récents rapports de l’Organisation des Nations Unies (ONU) et du Fonds des Nations unies pour l’Agriculture (FAO) ne sont guère optimistes pour la zone du Sahel. En effet, il ressort que cette zone de l’Afrique est fortement impactée par un phénomène de désertification et de dégradation avancée des terres. Ce constat est alarmant vu la forte démographie dans le sahel africain où la population risque de tripler d’ici à 2050. La problématique qui se pose alors, c’est comment faire pour nourrir et assurer un avenir à toutes ces personnes dans une zone en proie aux aléas climatiques.
Inna Modja, la superstar malienne de la musique, par ailleurs mannequin internationale, s’est donnée pour mission de valoriser du mieux que possible le projet de Muraille Verte. Ce projet ambitieux, initié par 12 pays africains, qui ont été rejoints plus tard par d’autres nations du continent, a pour objectif de reverdir le sahel à travers la plantation d’arbres. Le processus a déjà commencé avec des pays qui tiennent déjà leurs engagements comme le Sénégal où 12 millions d’arbres ont été plantés, 15 millions d’hectares furent restaurés en Éthiopie, 3 millions au Burkina et 5 millions au Nigeria ou au Niger.
Oser inventer le futur
Pour mettre en avant cet important projet, Inna Modja a parcouru plusieurs pays du sahel et son périple a été raconté dans le documentaire The Great Green Wall (actuellement en salles), du réalisateur australien, Jared P. Scott. Durant son voyage sur ses terres d’origine, la sublime jeune femme a été confrontée aux très dures réalités de vie dans le Sahel, où les populations doivent batailler chaque jour pour survivre dans un environnement très hostile.
La chanteuse et mannequin est convaincu qu’il faut à tout prix réussir le challenge de la Muraille Verte, il en va de la survie de millions de personnes. Pour Inna Modja, la Muraille Verte constitue aujourd’hui la seule alternative pour faire barrage à la désertification qui ronge le Sahel. « Réaliser la Grande Muraille verte, c’est s’autoriser à rêver à nouveau« a livré Inna Modja qui affirme que l’Afrique peut devenir un exemple pour le monde avec ce gigantesque projet écologique.
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