Le silence du gouvernement Algérien après la mort du chef de l’organisation terroriste d’Aqmi, Abdelmalek Droukdel le vendredi 05 juin 2020, laisse penser qu’il aurait contribué à l’opération militaire menée par la France. Un ministre sahélien s’est montré assez étonné du mutisme de l’Algérie, qui n’a même pas laissé « un message laconique » sur ce sujet. Cependant, un autre officiel de la sous-région a parlé d’un silence ayant une signification diplomatique. « On ne peut pas demander au président Tebboune de se féliciter d’une opération militaire française » a-t-il estimé. Une source a confié à média français que « les Algériens ne pouvaient pas ne pas être au courant d’un mouvement de Droukdel aussi loin de son fief ».
L’Algérie a donné son feu vert
En d’autres termes, si la France est parvenue à mener à bien son opération, c’est parce que l’Algérie a donné son feu vert. Il est possible qu’Alger soit même allé plus loin. A en croire des observateurs, il s’agit là d’une collaboration triangulaire entre la France, les Etats-Unis et l’Algérie, qui serait à l’origine de l’attaque contre Aqmi. Une source sécuritaire est même persuadée que se sont les forces spéciales aériennes de Bordj Mokhtar, situées à la frontière, qui auraient fait une bonne partie du travail. En effet, elles auraient surveillé le convoi du leader terroriste et par la suite informé la CIA, qui a son siège à Tamanrasset.
Une information confirmée par les USA
C’est après que cette dernière a passé le relai à la force Barkhane de la France. Cette information n’est cependant pas confirmée. Notons que la mort du chef d’Aqmi a été confirmée par le commandement des Etats-Unis pour l’Afrique, « par une évaluation indépendante ». L’information avait également été donnée dans le communiqué français publié par Africom, hier lundi 08 juin 2020, confirmant le soutien américain à l’opération militaire par le renseignement.
G comme génial