Les élections communales du 17 mai 2020 ont vu le Parti du Renouveau démocratique (PRD) échouer à obtenir les 10% de suffrages exprimés au plan national. Ce qui l’a d’office empêché d’avoir des conseillers communaux, malgré sa victoire dans plusieurs communes de l’Ouémé. Les électeurs de ce département seront donc dirigés par un autre parti politique en l’occurrence l’Union Progressiste.
Cet état de choses ne pose aucun problème au député Patrice Nobimè Agbodranfo. Interrogé par le journal Fraternité il fera clairement savoir que la réforme du système partisan ne laisse plus aucune place aux partis d’envergure régionale. « Ceux qui aspirent à une fonction élective doivent au préalable s’assurer de ce qu’ils ont les moyens politiques d’y accéder. Pour ce qui est de la fonction de conseiller communal ou municipal, pour y prétendre il faut d’abord appartenir à un parti politique qui a une assise politique nationale et non un parti de commune ou de département » a-t-il déclaré.
Le code électoral a juste été appliqué
Ce qui est arrivé à Porto-Novo, Sèmè-Kpodji et Adjarra, n’est aucunement une entorse au principe de la gouvernance locale, estime le député. De son point de vue, il s’agit juste d’une application du Code électoral et le PRD comme tous les partis en lice en avaient conscience.
« Tous les partis politiques en lice pour les élections communales du 17 mai dernier étaient bien conscients des dispositions de ce Code électoral avant d’aller déposer les dossiers de leurs candidats à la commission électorale nationale autonome (Céna) » a-t-il déclaré. Avec son échec aux communales du 17 mai dernier, le Parti du Renouveau Démocratique perd pour la première fois depuis 30 ans, le contrôle de la mairie de Porto-Novo.
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