Lutte contre le COVID-19 au Bénin : panique générale à l’Assemblée Nationale

Aussi bien les députés, le personnel militaire que le personnel civil de l’institution parlementaire du Bénin ne dorment plus sur leurs deux oreilles. Le décès d’un député béninois qui aurait été atteint du Coronavirus selon des rumeurs non confirmées, serait la cause de cette panique générale. Dès les premières heures de cette journée du lundi 16 juin 2020, des mesures de prévention contre le COVID-19 ont été corsées au Palais des Gouvernements à Porto-Novo. La mort brutale du député Alidou Demole Moko a suscité au Parlement un branle-bas.

Puisque le désormais feu Alidou Demole Moko aurait rendu l’âme à l’hôpital de zone d’Allada, un des centres agréés qui accueille les personnes atteintes du COVID-19. C’est probablement l’une des raisons qui a amené le président de l’Assemblée Nationale, Louis Vlavonou a dû prendre systématiquement des mesures hardies pour venir à la rescousse des autres collègues députés et également du personnel de cette institution. Au nombre de ces mesures, figure selon nos sources, désormais le dépistage systématique et gratuit de tous les députés qui foulent le sol du Parlement. Nul ne sera omis dans ce contrôle sanitaire. Mieux, à en croire les mêmes sources parlementaires, tous les locaux de l’institution parlementaire seront soumis à une désinfection généralise.

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L’Assemblée Nationale du Bénin serait-il devenu aujourd’hui un lieu à haut risque malgré la bonne foi du président Louis Vlavonou de lutter contre la propagation de ce mal planétaire. En effet, depuis l’annonce du COVID-19, des restrictions ont été enregistrées par rapport à tout ce qui se faisait au sein de cette institution. Notamment, le lavage systématique et régulier des mains grâce aux dispositifs installés aussi bien à l’entrée qu’à plusieurs endroits stratégiques du Palais des Gouvernements et du bâtiment abritant le Secrétariat Général Administratif ( SGA ) de l’Assemblée Nationale, le port obligatoire de masque de protection, l’interruption des audiences du président de l’Assemblée Nationale, le respect de la distanciation requise, le dépistage organisé il y a quelques mois au personnel de l’institution, etc.

Toutefois, nos sources renseignent qu’il existe au sein de cette institution des négligences qui crèvent parfois l’oeil. Notamment, des personnels d’entretien qui parfois abandonnent leur cache-nez dans leur déplacement, des bonnes dames autorisées à pénétrer dans les bureaux aux heures de pause pour vendre à manger aux personnels et même parfois à des députés. Alors que ces dames devraient faire l’effort de respecter scrupuleusement les gestes barrières. Ce qui n’est pas souvent le cas. Il urge que le bureau de l’Assemblée nationale prenne des dispositions idoines dans ce sens pour éviter désormais ce laissez-aller.

4 réponses

  1. Avatar de Gombo
    Gombo

    Pourquoi ces deputes illegitimes, tels des vampires nourris du sang des beninois verse ee mai seraient ils testes quand la majorite de la population ne l’est pas ?
    Faut il pleurer pour ces gens quand on interdit de pleurer les morts de ma 2019 ?

  2. Avatar de Fire
    Fire

    Ils peuvent tous crever. Ça ferait du mal à qui? Parlement de sang

  3. Avatar de Montcho
    Montcho

    Vous allez tous crever accroché au parlement du sang

    1. Avatar de B 2 M, benamak@yahoo.fr
      B 2 M, benamak@yahoo.fr

      C’est DIEU qui fait notre palabre, les morts du 1er mai 2019 crient vengeance…..

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