Depuis le 05 juin, le Mali est frappé par une vague de contestation sociale. Le président Ibrahim Boubacar Keïta est de plus en plus décrié par sa population qui dénonce des scandales. Ainsi, depuis plusieurs jours, à l’appel du Rassemblement des forces patriotiques du Mali regroupant des chefs religieux, des partis politiques et des membres de la société civile, des milliers de manifestants arpentent les rues des villes maliennes pour demander le départ du président IBK.
Dans la capitale Bamako, c’est une foule immense qui se retrouve chaque Vendredi pour réclamer le départ du pouvoir en place. La gestion d’IBK n’est plus en phase avec les aspirations du peuple malien. Au niveau de la communauté internationale, on s’inquiète des tensions actuelles au Mali qui rappelons le, fait face à d’énormes défis sur le plan sécuritaire.
L’appel de Mahamat
L’Union Africaine par exemple, est préoccupée par la crise au Mali et appelle les différents acteurs au calme et à la retenue pour éviter au pays de basculer dans l’anarchie. Dans un communiqué qui a été diffusé il y a quelques jours, Moussa Faki Mahamat se dit inquiet de la situation de tension au Mali. Il a tenu à saluer le caractère pacifiste des manifestations qui se sont déroulés jusque-là sans débordements. « La commission de l’Union Africaine encourage les acteurs à éviter tout recours à la violence et exhorte les parties à travailler ensemble en vue de trouver des solutions consensuelles de sortie de crise prenant en compte les aspirations du peuple malien et de ses forces vives » a notifié Moussa Faki Mahamat dans le communiqué
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