Mort de George Floyd : la promesse de Biden s’il est élu

Joe Biden, ancien vice-président de Barack Obama a promis de contribuer à « mener à la conversation » concernant le racisme, s’il devient président des Etats-Unis. Le rival de Donald Trump aux prochaines présidentielles américaines a donné l’information sur son compte Twitter, hier dimanche 31 mai 2020. Cette annonce intervient quelques jours après l’arrestation mortelle de George Floyd, un noir américain âgé de 46 ans. Dans sa publication, il a fait savoir qu’il est allé sur les lieux d’une manifestation contre le racisme, qui s’était déroulée dans l’état du Delaware. Son post Twitter était accompagné, d’une photo le montrant un genou à terre, signe des manifestants fustigeant les violences policières contre les Afro-américains.

« Une force écrasante contre les méchants »

« Nous sommes une nation qui souffre en ce moment, mais nous ne devons pas laisser cette douleur nous détruire. En tant que président, j’aiderai à mener cette conversation – et surtout, j’écouterai, tout comme je l’ai fait aujourd’hui lorsque je me suis rendu sur les lieux des manifestations de la nuit dernière à Wilmington » a-t-il laissé voir sur son compte Twitter. Notons que cette approche de Joe Biden diffère de l’actuel président américain Donald Trump. Celui-ci est en effet accusé par les démocrates d’accroître les violences qui se déroulent actuellement aux Etats-Unis.

Des manifestations dans tout le pays

Hier dimanche, il avait retweeté le message d’un animateur d’une chaîne de radio conservatrice qui affirmait que :« cela ne s’arrêtera que si les gens bien se montrent prêts à faire usage d’une force écrasante contre les méchants ». Le locataire de la Maison Blanche s’est engagé à arrêter « la violence collective ». Aussi a-t-il pointé du doigt les « gauchistes radicaux » et notamment le mouvement « antifa » (antifasciste) qu’il a dit vouloir désigner comme organisation terroriste. Pour rappel, après l’arrestation de George Floyd le 25 mai 2020, des manifestions ont éclaté dans tout le pays, malgré plusieurs appels au calme.