Saisie par requête de l’ancien ministre de la défense, Pierre Osho, la cour constitutionnelle s’est prononcée sur le recours à elle adressé et qui a trait à une dénonciation d’un cas de violation des droits de l’Homme par les forces de l’ordre contre la personne de l’ancien Président Boni Yayi. Les forces de l’ordre n’ont pas violé la constitution, a indiqué la haute juridiction.
A l’issue des élections législatives exclusives du 28 Avril 2019, les forces de l’ordre avaient investi la ruelle de l’ancien président Boni Yayi. Ruelle occupée conjointement par l’armée et la police républicaine pendant 52 jours. L’ancien ministre de la défense nationale, Pierre Osho estime que c’est une violation des droits de l’Homme. Il a saisi à cet effet, la cour constitutionnelle aux fins de condamner les faits.
Le recours adressé à la cour Djogbénou date du 11 juin 2019 visait à demander à la juridiction de mettre fin à la violation du droit à la liberté de l’intéressé. Pierre Osho déplore cet abus car précise le recours, Boni Yayi n’était l’objet d’aucune poursuite ni d’une condamnation et considère ce déploiement sécuritaire comme une privation du droit de visite et de la liberté d’aller et de venir de Boni Yayi.
Selon le rapport présenté par le président de la cour constitutionnelle au cours de l’audience jeudi 04 juin, « les circonstances et les conséquences des élections législatives du 28 avril 2019 ont occasionné des menaces à la sécurité et à la défense nationales, à l’ordre public et à la protection des droits et libertés individuels. Les restrictions à la liberté d’aller et venir auxquelles certaines personnes dont Boni Yayi ont été soumises qui étaient nécessaires et proportionnelles à la gravité de telles menaces ne sont pas contraires à la Constitution », a-t-il fait savoir.
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