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Racisme en France : des familles saisissent la justice après l’interpellation de 4 ados

En France, quatre adolescents se faisaient interpeller et arrêter il y a deux semaines, par la police de leur ville Kremlin-Bicêtre, une commune française dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France. Une interpellation qui aurait conduit à 24 heures de garde à vue, dans le commissariat de la ville, sans que jusqu’à maintenant aucun motif valable n’ait été évoqué. Pour les familles des adolescents qui maintenant, portaient plainte, leur arrestation aurait été uniquement été motivée par la couleur de leur peaux.

Une affaire de racisme qui éclabousse la Police française

À la lumière des manifestations induites par la tragédie de Minneapolis, et en remémoration de l’affaire Adama Traoré, le gouvernement français avait décidé de prendre le pli de la révolution sociale conduite par les protestations ‘’ Black Lives Matter ’’ en France. Des discussions au sein du gouvernement, aveint été initiées autour de la thématique du racisme et des violences policières. Le week-end dernier, le président Macron demandait à ses collaborateurs de faire diligence sur des propositions allant dans ce sens et ce lundi, le  ministre de l’intérieur, Christophe Castaner déclarait que : « le racisme n’a pas sa place dans notre société et encore moins dans notre police républicaine. (…) aucun raciste ne peut porter dignement l’uniforme de policier ou de gendarme ».

Ce même lundi au soir, quatre familles selon des révélations de médias français, auraient décidé de porter plainte pour racisme et abus contre des agents de la police de leur ville, Kremlin-Bicêtre.  Ces familles avaient vu leurs rejetons dont la moyenne d’âge était de 14 ans, se faire interpeller et maintenir trois heures durant debout sous un immeuble, avant de se voir transporter au poste de police pour une garde à vue de 24 heures .

Des témoignages accablants

Selon des témoignages de ces adolescents recueillis par France Inter, ils auraient subi au cours de leur interpellation, des violences et des insultes racistes et homophobes. Un autre ‘’Yassine’’ se fera même gifler parce qu’il aurait refusé de voir un de ses camarades s’asseoir sur ses jambes sur la banquette arrière où menottés, on les avait tous entassés.

Au final, il se serait agit que de suspicion  de « vol » et voire de « vol de bonbons ». Pour les familles en tous cas, il n’était pas question de laisser passer ces abus, d’autant plus que selon l’avocat des familles qui s’étaient, semble-t-il, constituées en collectif ; les collégiens auraient été victimes de violences policières et de racisme.

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