Rencontre UP et élus communaux: «Il est important que le parti donne des directives » (G. Agonkan)

Invité de l’émission dominicale «Zone Franche » de Canal3Bénin de ce dimanche 21 juin 2020, le député de l’Union progressiste (UP) Gildas Agonkan est revenu sur les motivations de la rencontre du parti avec les élus locaux et municipaux, le week-end écoulé. Il a levé un coin de voile sur la vision de l’UP pour les communes qu’il contrôle. Selon le député, «lorsqu’on est la première force du pays, il est important de prendre certaines mesures ». Il a rappelé que la réforme du système partisan a affirmé la primauté du parti sur l’individu.

Donc, les partis ne peuvent abandonner leurs élus. C’est pourquoi, «avant que nos maires ou nos élus n’entrent dans le bain de leurs missions, il est important que le parti donne des directives ». Il relève qu’il ne s’agit pas, pour le parti, de gérer les communes à la place des élus communaux et municipaux de l’UP. Et à cette rencontre entre le parti et ses élus, «les acteurs que j’ai rencontrés ne se sont pas sentis tenir en leste ». «Nous avons fait des communications sur l’audit communale, la gestion des communes, l’ensemble des outils disponibles pour la décentralisation, sur les comportements vis-à-vis du parti », a informé Gildas Agonkan. Il a été demandé aux maires de faire un état des lieux à l’entame de leur mission. S’ils ont des difficultés, le parti va mettre des compétences à leur disposition. Il est aussi important qu’ils aient un outil de communication adapté. Le parti a demandé à ses élus de faire une gestion participative des communes. Il y a eu aussi un inventaire des partenaires qui travaillent avec les communes. Le députe a affirmé que les acteurs se sont sentis en famille. Gildas Agonkan assure qu’il n’y a pas d’agence pour gérer les mairies.  

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Des maires contestés

Le député à l’assemblée nationale du Bénin, reconnait qu’il y a eu de blocage et des soulèvements dans certaines communes. Il reconnait qu’il y a eu des situations critiques dans la désignation de certains maires comme à Agbangnizoun, à Zogbodomey et à Lalo. Mais il laisse entendre que «nous ne sommes pas un paradis politique, nous sommes un parti politique ». Et «il aura toujours des contestations ou des frustrations ». Le souhait pour nous, c’est que même au niveau des endroits où le maire a été imposé, qu’il y ait des concertations pour une gestion apaisée. Il clarifie que ce qui est fait au niveau des partis politiques pour désigner les maires et leurs adjoints est un arbitrage. Car, au sein des élus, il y a des ambitions multiples et parfois exagérées. Ce n’est donc pas une imposition. Il est revenu sur l’élection de Luc Atrokpo au poste de maire de la commune de Cotonou. Selon lui, le choix de l’ancien maire de Bohicon comme candidat a été une initiative de tous les courants au sein du parti. Au niveau du parti, ils ont estimé que Cotonou est une commune majeure qu’il faut contrôler. Et d’ailleurs, chaque parti politique a fait son casting et «c’est le nôtre qui a marché ». Il précise que ce n’est pas une estocade contre Léhady Soglo. Pour lui, l’UP a évolué plus que cela.  

3 réponses

  1. Avatar de Gombo
    Gombo

    Entre Atrokpo qui les pardonne et Akongan qui “leste” les elus, les chiens de Talon ont besoin de laisse pour les trainer a la riviere…
    Pouahhh
    Voila les incultes qui pretendent nous diriger…

  2. Avatar de OLLA OUMAR
    OLLA OUMAR

    Pas que des directives le parti donne , même des injonctions aux prefets pour remplacer des élus ,tchrous

    1. Avatar de sultan aziz
      sultan aziz

      Le colonel abdel kamougué…goukouni houadey…hussein habré…acheik ibn omar…se partageant la dépouille du tchad…?!!!!

      Dis je….dans la forme…je ne le souhaite pas…mais dans le fond…c’est ce que je veux

      Vous m’aviez compris….?

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