Russie : la petite pique de Poutine à l’administration Trump

Ce dimanche, le président russe, Vladimir Poutine s’exprimait  dans une entrevue avec la presse. Une entrevue télévisée et diffusée sur les chaînes de télévision publiques russes, et la première depuis qu’il y a trois mois, la Russie avait également été touchée par la pandémie du nouveau coronavirus le forçant à se confiner dans sa résidence de campagne. Une crise que selon lui, son administration avait mieux gérée que son homologue américain.

« Aux USA cela ne se passe pas comme ça… »

Ce dimanche là, la Russie en était selon les statistiques officielles à 528 964 cas confirmés et un peu moins de 7 000 décès. Le troisième taux le plus important derrière les USA et le Brésil. Pourtant, pour de nombreux détracteurs du président russe, les taux présentés seraient bien en deçà des taux réels. Au cours de son entrevue, le président russe avait d’abord tenu à battre en brèche ces allégations, allant jusqu’à vanter la gestion de la crise par son gouvernement par rapport à celle des USA. « Nous sortons de la crise avec des pertes minimes, Et si Dieu le veut cela continuera ainsi. Mais aux USA cela ne se passe pas comme ça » avait déclaré en substance le président Poutine.

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Et selon Poutine ce qui aurait empêché Trump de faire « aussi bien » que lui, c’était le système politique américain qui permettait aux états de discuter les décisions fédérales. Pour Poutine l’unicité de  l’appareil étatique en Russie, seule, avait permis une meilleure réactivité. Ajoutant qu’il lui serait difficile d’imaginer quelqu’un dans le gouvernement ou les régions en Russie, qui dirait ne pas vouloir faire ce qu’aurait préconisé le gouvernement ou le président.

Pourtant selon les observateurs, la Russie aurait environ 9 000 nouvelles infections signalées quotidiennement, et une propagation encore rapide dans certaines régions. Mais cela n’avait pas empêché les autorités gouvernementales de lever il y a une semaine les mesures strictes de verrouillage imposées alors. Une sortie de confinement précipitée dans la seule intention, selon les opposants au régime, de permettre les défilés militaires du 24 juin, et le référendum, déjà reporté au 1er juillet, sur les modifications constitutionnelles qui permettraient à Poutine, de rester en fonction jusqu’en 2036.

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