La Chine et la Russie ont volé au secours de la République Islamique d’Iran ce mardi 30 novembre 2020 lors d’une rencontre virtuelle du Conseil de Sécurité . Ces deux membres de l’instance de l’Organisation des Nations Unies se sont prononcés sur les différentes sanctions qui ont été dirigées contre ce pays du Moyen Orient par les Etats-Unis. On retient en effet des différentes interventions que la pression exercée par l’administration Trump n’est pas du goût de ces deux pays.
« Politique de pression maximale… »
La Chine n’est pas allée par quatre chemins pour marteler son opposition aux agissements des Etats-Unis. Pour cette puissance asiatique, l’administration Trump n’a plus le droit de déclencher une quelconque hostilité à cause de sa décision de quitter l’Accord sur le Nucléaire iranien. «La Chine s’oppose aux pressions des Etats-Unis d’étendre l’embargo sur les armes», a notamment martelé Zhang Jun lors de la visioconférence à laquelle le chef de la diplomatie américaine a pris part.
La Russie pour sa part a également abondé dans le même sens que la Chine en réaffirmant son désaccord face aux sanctions imposées par les Etats-Unis à l’Iran. L’ambassadeur russe auprès de l’ONU, Vassily Nebenzia a fait savoir que son pays ne pouvait accepter les tentatives des Etats-Unis de rendre légale par les Nations Unies la «politique de pression maximale». «Ce que nous obtenons en fin de compte est une escalade incontrôlable», a rappelé le diplomate russe.
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