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Soleimani : un iranien reconnu coupable d’espionnage pour la CIA condamné à mort

Le 3 janvier 2020, près de l’aéroport international de Bagdad, un drone américain prenait pour cible et abattait Qassem Soleimani, Major général de division du Corps des gardiens de la révolution islamique depuis plus de 20 ans. Soleimani était le visage des interventions militaires de l’Iran à l’étranger et le visage de ce que le gouvernement américain décrivait comme « l’activité malveillante » iranienne dans la région. Ce mardi, six mois après sa disparition, un tribunal iranien condamnait à mort un homme pour avoir activement œuvré à l’assassinat du général, en espionnant pour le compte des agences de renseignement américaines et israéliennes.

Téhéran règle ses comptes

Ce mardi alors que le porte-parole du ministère iranien de la justice ; Gholamhossein Esmaili, passait l’annonce ; il avait déclaré que l’espion aurait livré aux services secrets américains et leurs alliés israéliens dans la région, des renseignements précis sur les déplacements du général en ce Vendredi 03 Janvier 2020. Et ce serait, la qualité de ces renseignements qui aurait permis la frappe chirurgicale des drones américains. Ce pendant l’officiel iranien, n’avait donné aucune indications sur comment l’espion, identifié comme Mahmoud Mousavi Majd, un ressortissant iranien, aurait eu accès à des informations aussi sensibles.

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Car, le Général Soleimani avait été qualifié par les services de renseignements américains de ‘’Général de l’Ombre’’. Tant l’homme avait su établir et maintenir sur sa personne et ses actions une opacité telle que les USA, malgré une base avancée en Irak, avait mis plusieurs années à le localiser avec précision. Pendant des décennies, les USA avaient poursuivi le Général Soleimani pour les interventions de la Force d’élite ‘’Quds’’ des Gardiens de la révolution, que le militaire dirigeait personnellement. Selon Washington, on lui devait la formation, le déploiement de combattants et le soutien à Bachar Assad en Syrie, au Hezbollah au Liban, aux rebelles houthis au Yémen et aux milices chiites en Irak.

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