Symboles de l’esclavage : Trump refuse de les effacer

Aux USA, à la suite des protestations nationales contre l’injustice raciale et la brutalité policière après la mort de Floyd, à Minneapolis ; les manifestants avaient également appelé à la suppression des monuments et des distinctions en l’honneur de figures éminentes de la Guerre de Sécession. Notamment de ces généraux sudistes qui avaient pris les armes pour faire maintenir leur droit à continuer à asservir les noirs. Et si certains officiels s’étaient montrés favorables à cette idée, le président américain, ce Mercredi, avait déclaré qu’il n’était nullement disposé à se départir de ce pan de l’histoire américaine.

« Respectez nos militaires… ! »

Une dizaine de bases militaires portaient encore aujourd’hui les noms de généraux célèbres du sud esclavagiste ; parmi elles, Fort Bragg en Caroline du Nord, Fort Hood au Texas ou encore Fort Benning en Géorgie. Conquis par la révolution sociale induite par les manifestations de ‘’Black Lives Matter’’, la présidente démocrate de la Chambre des Représentants, Nancy Pelosi et des secrétaires de la défense et de l’armée américaine, avaient déclaré être favorables à un changement du nom de ces bases. Mais ce mercredi, le président Trump via twitter déclarait qu’il n’envisageait pas de renommer ces bases parce que « ces bases monumentales et très puissantes font désormais partie d’un grand héritage américain et d’une histoire de victoire, (…) et de liberté ».

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Pour le président, ces bases avec leur actuelle dénomination seraient devenues des « lieux sacrés » où « les États-Unis d’Amérique ont formé leurs héros » et d’où ces « héros » étaient partis «  remporté deux guerres mondiales ». En conséquence avait ajouté le président américain, « mon administration n’envisagera même pas de renommer ces installations militaires magnifiques et légendaires. (…)Respectez nos militaires… ! ». Mardi pourtant, l’amiral Mike Gilday, chef des opérations navales, avait annoncé qu’il prévoyait d’interdire l’affichage du drapeau de la bataille des Confédérés dans les espaces de travail publics des bases, des navires, des avions et des sous-marins. Une action qui devait faire écho à celle annoncée plus tôt par le Corps des Marines.

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