Terrassé par le coronavirus, le Brésil paie pour l’éventuel vaccin d’Oxford

Le Brésil, avec plus d’un million de cas de coronavirus enregistrés et 53 830 décès, est devenu un point chaud mondial de la pandémie. le pays occupant derrière les USA, la deuxième place des pays où le virus avait fait le plus de victimes. Jeudi, Jair Bolsonaro, le président, déclarait qu’avec ce niveau de contamination, il pouvait se demander s’il n’avait pas lui-même, peut-être contracté la maladie. Et samedi le gouvernement annonçait qu’il avait signé un accord de 127 millions de dollars pour commencer à produire localement un vaccin expérimental qui s’est révélé prometteur contre la Covid-19.

Bolsonaro à la recherche d’une solution

Bolsonaro, avait appelé le coronavirus la « petite grippe ». Un déni qui avait infleuencé ses différentes politiques sanitaires et selon ses détracteurs, amené le pays le plus peuplé d’Amérique latine à ce stade critique de contamination et de décès. Et les statistiques étaient là, frappantes. Dans une émission hebdomadaire télévisée jeudi au soir, le président brésilien ; dans un surprenant changement de ton, rendait hommage aux victimes de la maladie, et s’inquiétait de l’ampleur de la pandémie.

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Ce samedi donc, son gouvernement annonçait s’être résolu à ne pas attendre les conclusions des organisations mondiales pour la santé et à investir dans un vaccin expérimental, le vaccin du groupe pharmaceutique AstraZeneca, produit en collaboration avec l’Université d’Oxford en Angletterre. Selon Elcio Franco, le numéro deux de la santé publique au Brésil, le pays investissait dans un vaccin, mais était conscient du risque. Puisque le vaccin, encore expérimental, pouvait ne pas satisfaire à toutes les exigences d’homologation nécessaires, ou simplement voir un vaccin concurrent être homologué avant lui.

Mais, le Brésil avait décidé de faire le pari du succès en acceptant, en plus de l’investissement financier, d’abriter sur son sol des essais cliniques pour le vaccin. Ce vaccin cependant, serait selon l’Organisation mondiale de la santé(OMS), le meilleur candidat au monde et le plus avancé en termes de développement pour obtenir un permis d’exercice et devenir un vaccin officiel contre la maladie. Parrainé par la Fondation Lemann, l’essai au Brésil devrait évaluer le vaccin chez 2 000 agents de santé à Sao Paulo et 1 000 autres à Rio de Janeiro.

2 réponses

  1. Avatar de Tchité
    Tchité

    Payer pour un éventuel vaccin ? Voilà un autre clown comme d. Trump qui achète des illusions, après en avoir vendues.

    S’il était sérieux, il aurait pu investir dans la recherche et le développement de ça dans son pays.

    1. Avatar de Tchité
      Tchité

      Ou même commander et faire tester celui Nigerian.

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