Vaccin anti-covid-19 : la France et d’autres pays de l’UE se garantissent des doses

photo d'illustration

Depuis quelques semaines, plusieurs grands groupes pharmaceutiques s’activent pour trouver un vaccin contre le coronavirus. Et en prenant en compte les prévisions des scientifiques, un vaccin pourrait-être disponible d’ici la fin de l’année. Mais pour une pandémie comme celle du SARS-CoV2 qui fait ravage sur toute la planète terre. Selon les informations données par le gouvernement allemand ce samedi 13 juin, la France, l’Italie, le Pays-Bas et l’Allemagne ont passé un contrat avec le groupe pharmaceutique AstraZeneca afin de garantir 300 millions de doses dès qu’un vaccin contre le coronavirus serait disponible. Un accord qui permet aux États membres de l’UE qui y participent, d’obtenir des doses en fonction de la taille de leur population précise le ministère de la santé allemand.

Garantir la capacité de production du groupe AstraZeneca

AstraZeneca est un groupe pharmaceutique venu de la fusion du Suédois Astra et du Britannique Zeneca. A en croire le ministère de la santé, l’objectif de cet contrat est d’apporter un appui financier à ce groupe pharmaceutique notamment dans sa capacité de production quand un vaccin efficace serait à sa portée de main. « Pour que les vaccins soient disponibles en grand nombre très rapidement après leur éventuelle approbation cette année ou l’année prochaine, les capacités de production doivent être garanties par contrat dès maintenant » explique le ministère.

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En effet, on comprend bien que par ce contrat, 300 millions de doses d’un éventuel vaccin trouvé par AstraZeneca iront prioritairement aux populations des pays membres de l’UE. Il faut dire que cette idée de se mettre ensemble pour garantir un accès prioritaire au vaccin a été suggérée par la Commission européenne. Pour rappel le 13 mai passé, le laboratoire Sanofi avait aussi fait une annonce pareille. Son directeur général avait indiqué que les USA ont ldroit aux plus grosses pré-commandes au motif que le pays participe aux risques de recherches à travers un partenariat. Une annonce qui avait déclenché une vague indignation dans le monde. Et les autorités françaises se sont insurgées en indiquant qu’une telle décision était « inacceptable ».

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