La police serait aux trousses de Adolphe Houssou,, coordonnateur des ressources humaines en santé et porte-parole du Collectif des syndicats de la santé au Bénin. Selon le syndicaliste, de retour d’une mission syndicale au Nord ce samedi 11 juillet 2020, il a appris que la police serait venue le manquer au ministère et aurait demandé des renseignements sur son domicile. Il explique qu’une fois au ministère de la Santé, les agents de la police ayant constaté son absence, ont demandé des renseignements sur son domicile.
«Renseignements qu’ils n’ont pas eu parce que la personne qu’ils ont rencontré aurait refusé de les renseigner et les a envoyé vers le Cabinet », renseigne le syndicaliste. Selon lui, «la panique a gagné les rangs parmi les collègues qui sont informés ». Les collègues lui ont donné des alertes de ne pas rentrer chez lui. Adolphe Houssou pense que c’est le ministre de la Santé Pascal Hounkpatin qui «a déterré la hache de guerre contre ma personne et la police serait mise à ma trousse depuis hier vendredi 10 juillet 2020 ».
Ceci, à cause de son intervention du mercredi 8 juillet 2020 sur la radio en ligne Crystal News. Invité de l’émission «Invité du jour »de ce 8 juillet 2020, le syndicaliste a indiqué que l’ambiance dans les centres de santé et centres hospitaliers du Bénin n’est pas ce qu’auraient souhaité les acteurs du secteur. Selon Adolphe Houssou, «plus de 300 agents de la santé sont sans salaire depuis des mois. Un grand nombre est démotivé et constamment sous stress ». Et, «en face des malades, ces agents ne savent pas quoi faire ». Il a indiqué qu’«aujourd’hui, la perte d’emploi dans le secteur de la santé est régulière puisque les contrats sont rompus en silence à moindre geste ». Et donc, «rupture de contrat, licenciement et prison, c’est aujourd’hui la règle dans le secteur de la santé ».
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