L’ancien maire de la ville de Cotonou, Léhady Soglo a été condamné à 10 ans de prison ferme par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Un mandat d’arrêt international est aussi décerné contre lui. Pour son avocat, Maitre Alfred Bocovo, cette sentence est politique. Il l’a dit jeudi 02 juillet 2020 sur les antennes de nos confrères de Radio France International (Rfi).
Bonne nouvelle selon l’avocat qui salut la cour d’avoir lavé de tout soupçon les personnes incriminées au sujet de l’affaire de détournement à la mairie de Cotonou. « Je dois en réalité féliciter la Criet pour la lucidité qu’elle a eu en relaxant purement et simplement toutes les personnes qui sont accusées et qui sont poursuivies devant elle, pour toutes les infractions qui leur sont reprochées à l’exception de mon client, Monsieur Léhady Vinagnon Soglo ».
Les décisions rendues ne reflètent pas qu’elles proviennent des juges mais imposées, regrette Me Alfred Bocovo. « Et, on a le sentiment que les décisions sont dictées d’ailleurs. Ils n’ont pas le choix que d’infliger les peines lourdes à ces personnes qui sont poursuivies ».
Par ailleurs, le conseil de l’ancien maire de Cotonou estime que la condamnation de son client est une chasse aux sorcières. « C’est un acharnement politique. Je dirai même que c’est un procès en charlatanisme contre mon client parce que c’est totalement absurde. C’était dans une logique politique d’exclusion, d’élimination d’un homme politique par des affaires politiques qui sont vides».
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