Crise sanitaire : l’Allemagne félicite l’OMS et critique le retrait américain

© Reuters/Denis Belibouse/direitos reservados

Il y a quelques mois, le président américain fortement critiqué pour sa gestion de la pandémie, s’attaquait à l’OMS et l’accusait de trop grande accointance avec la Chine. Pour Trump, l’organisation avait eu un parti pris pour l’empire du milieu qui l’avait empêché de mettre sur pied au plan mondial, un plan de riposte efficace contre la pandémie. En Avril le président Trump coupait les subsides américains à l’OMS. Et ce mardi, son administration informait formellement le Congrès américain, puis les Nations Unies, de son intention de retirer les USA des pays membres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Une décision qui a suscité de nombreuses réactions à travers le monde. Ce mercredi, Martina Fietz, porte-parole du Gouvernement Merkel, avait tenu à dire que pour l’Allemagne, cette décision des USA était plus qu’inopportune. Selon Martina Fietz, le contexte pandémique actuel nécessitait plus que jamais, une synergie d’idées et d’actions, que seul un organe commun de riposte comme l’OMS pouvait matérialiser.

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Plus de « coopération » contre la pandémie

Au cours de la conférence de presse que la porte-parole du gouvernement allemand, a donné ce mercredi ; Martina Fietz avait tenu à préciser que seule une coopération renforcée pouvait permettre au monde de lutter contre « les épidémies mondiales ». De ce fait, le retrait, de l’un des plus grands contributeurs à l’Organisme de référence dans ce type de lutte, ne pouvait que plus encore fragiliser la capacité des populations et des états à faire face au fléau. Le monde avait besoin de « plus de coopération et non de moins de coopération » avait expliqué en substance la porte-parole allemande.

Pour Mme Fietz, l’OMS abattait déjà un travail appréciable dans la mission qui lui avait été assignée, et qu’un apport substantiel de moyens matériels et financiers ne pouvait que lui permettre de mieux servir la communauté internationale. Un point de vue que n’avait pas partagé le président Trump, lorsqu’en Avril il décidait de couper les vivres à l’organisation. Pour Donald Trump, il n’était pas question de continuer à financer à hauteur de plusieurs centaines de millions de dollars (400 millions), une organisation qui se faisait l’interlocuteur privilégié, d’une puissance antagoniste.

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