A l’approche des élections présidentielles aux USA, la pression monte contre les réseaux sociaux. Suite aux pressions mises par la société civile, certains employés et une campagne de boycott de nombreux annonceurs, Facebook qui auparavant avait décidé de ne pas intervenir dans la régulation des contenus sur sa plateforme a fini par réagir. Depuis fin juin, la plateforme avait annoncé qu’elle allait commencer par ajouter des avertissements aux publications à polémique, tout en les laissant en ligne au nom de leur « intérêt à être connues du public ».
Ainsi, ce mardi, le réseau social a ajouté une note d’information à un post Facebook du président américain Donald Trump dans lequel il accusait le vote par correspondance d’avantager la corruption. « Le vote par correspondance, à moins d’être remis en cause par les tribunaux, va conduire à l’élection la plus corrompue de l’histoire de notre Nation! #ELECTIONTRUQUEE » a posté ce mardi, le président Trump sur Twitter et Facebook.
Twitter n’a pas réagi
La note toutefois, n’a condamné ni remis en cause la publication du président, elle a juste consisté en l’ajout d’un lien qui dirige vers une page du site du gouvernement américain, sur laquelle il est expliqué comment marche le vote par correspondance. De son côté, Twitter qui à plusieurs reprises avait déjà épinglé des tweets du locataire de la Maison Blanche, n’a pas réagi à celui-ci.
« Notre règlement stipule que nous n’autorisons pas les gens à souhaiter ou espérer nuire à une personne ou à un groupe de personnes », avait expliqué Twitter après avoir épinglé pour la troisième un message de Donald Trump. Le dernier tweet du président qui avait été épinglé, se rapportait aux manifestations contre les violences policières et le racisme, que le réseau social avait signalé pour « apologie de la violence ».
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