L’actuel ministre français de la Justice, Éric Dupond-Moretti, au cœur d’une polémique soulevée par le collectif féministe, Femen, a fini par rompre le silence. En effet, le collectif avait manifesté contre la nomination du garde Sceaux, pour avoir tenu des propos anti «#MeToo» et «#BalanceTonPorc», ainsi que contre son collègue de l’Intérieur, parce qu’il est poursuivi devant la justice pour affaire de viol.
De passage ce vendredi au Tribunal judiciaire de Paris, l’avocat pénaliste reconnu pour sa perspicacité, n’a pas fait économie de mots pour ‘’clouer le bec’’ à ses détracteurs. « J’ai eu un langage fleuri, et je peux plaider coupable – c’était dans d’autres fonctions. Je n’ai jamais eu de langage sexiste. Et d’ailleurs, si vous reprenez mes déclarations, j’ai toujours une totale égalité des droits. (…) Je n’ai pas à rougir de ce que j’ai pensé sur ces questions », a assuré le ministre de la Justice.
« ça nous protège tous »
Concernant l’actuel ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, dont la cour d’appel de Paris a ordonné la reprise des investigations, il y a un mois, sur les accusations de viol dont il fait objet, Éric Dupond-Moretti n’a également pas manqué de voler à son secours. Homme de droit, l’avocat a tout simplement tenu à rappeler « une toute petite règle, dans notre République, une petite bricole, qui s’appelle la Constitution ». « Un homme tant qu’il n’a pas été définitivement condamné, est présumé innocent. C’est vrai pour lui, c’est vrai pour vous aussi, c’est vrai pour moi, et ça nous protège tous» a-t-il rappelé.
Par ailleurs, l’ex-ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin a lors d’une intervention hier jeudi sur Europe 1, affirmé qu’il fait l’objet d’une chasse à l’homme. « Je fais l’objet d’une calomnie, je ne souhaite à personne d’être accusé à tort et je ne souhaite même pas à mon pire ennemi d’être victime de la chasse à l’homme à laquelle je suis aujourd’hui l’objet », a-t-il déclaré.
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