Le tout nouveau ministre de l’Intérieur du gouvernement Macron était au Sénat ce mercredi. Le premier flic qui sacrifiait à la tradition de répondre aux questions d’actualité au gouvernement à apporter quelques éclairages aux préoccupations de la sénatrice Jacqueline Eustache-Brinio. La femme politique interrogeait notamment sur la politique de lutte contre l’islam politique et le communautarisme. Ce fut une occasion pour Gérald Darmanin de rappeler les missions qui lui ont été assignées par l’actuel locataire de l’Elysée. Pour lui, l’une de ces missions est la lutte contre le « séparatisme ».
« Non à l’islamisme politique… »
Face à la sénatrice Jacqueline Eustache-Brinio qui dénonce « l’entrisme communautariste » lors des élections municipales, le ministre de l’Intérieur a adopté un discours ferme comme « l’Islam Politique ». On retient des propos du premier flic que « l’Islam politique est un ennemi mortel pour la République ». « Oui à la liberté de culte, non à la caricature, non à l’islamisme politique.», a poursuivi Gérald Darmanin.
Le nouveau collaborateur de Macron a fini par orienter son argumentaire sur ses origines qui sont en partie islamiques. Pour lui, il est important de faire la part des choses. « Mon grand-père priait Allah et portait l’uniforme de la République », a indiqué le ministre français de l’Intérieur. « Mon premier prénom est Gérald, mon deuxième prénom Moussa et grâce au président de la République et à tous ceux qui m’ont accompagné je suis très fier d’être ministre de la République. », a-t-il poursuivi.
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