Dans un entretien accordé à un média du service public, le nouveau maire de la commune de Djougou, Abdoul Malik Séibou Gomina expose comment il entend fait participer la population à la gestion de la chose commune. Plusieurs sujets étaient au menu de l’entretien. Entre autres sujets, la gestion participative, les priorités du nouveau maire et ses moyens de mobilisation des ressources. Sur la question relative à la gestion participative, il estime que la population ne souhaite pas participer à la gestion des communes parce qu’elle n’est rassurée de comment les fonds sont gérés.
Une place à la gestion participative ?
Journaliste de profession et docteur en communication environnementale, le nouveau maire de la commune de Djougou lors de son entretien a fait savoir ses ambitions pour la cité des Kpétoni. Parallèlement à ça, il indiqué sa politique afin de faire participer la population de la commune à la gestion de la chose publique. À en croire les propos de l’homme rapportés par le média du service public, le conseil ne fera pas long feu, s’il n’implique pas la population dans la gestion. Il a aussi indiqué que la population ne connaît pas son rôle, car si elle le connaissait disait-il, elle s’impliquerait davantage.
» Si ce n’est pas de façon participative, nous aurons une victoire à la Pyrrhus et cela ne va pas durer longtemps » a-t-il fait savoir avant d’ajouter plus loin que » si la population comprend mieux son rôle et pourquoi et comment sont gérées ses ressources, elle participera davantage au développement de la commune « . Il reconnaît, cependant que c’est parce que la population n’est pas » rassurée » de la gestion des mairies qu’elle ne s’y implique pas. » C’est quand les gens (la population sans nldr) ne sont pas sûrs que le dernier kopeck est géré de façon optimale, qu’ils sont réticents à participer » selon Malick Gomina.
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