2 ans 3 mois de prison et le versement de 750.000 dollars à la structure Waymo représentant ses frais de participation à l’enquête. C’est du moins la requête qui a été formulée à l’encontre d’Anthony Levandowskice mercredi 29 juillet 2020 par les procureurs américains. Cet ancien employé de Google est en effet accusé d’avoir soustrait de façon frauduleuse des secrets industriels à l’entreprise américaine. Il aurait rejoint après son forfait Uber Technologies.
La requête des avocats du mis en cause…
Des poursuites pénales avaient été engagées contre le mis en cause par le département américain de la Justice. Il lui est reproché d’avoir volé des documents confidentiels. Les faits remonteraient en effet en décembre 2015. Les avocats du mis en cause estiment tout de même que la requête des procureurs américains ne reflétait pas leurs attentes. Ils espéraient en effet 12 mois de prison pour leur client assortie d’une obligation de travaux d’intérêt général, et une amende de 95.000 dollars.
« Il n’est malheureusement pas exagéré d’affirmer qu’une peine de prison aujourd’hui revient à s’exposer à une grave crise sanitaire, voire une condamnation à mort, au regard de l’incapacité actuelle du BoP (Federal Bureau of Prisons, Bureau fédéral des prisons dépendant du Departement américain de la Justice) à contrôler la propagation du coronavirus », ont essayé d’expliquer les avocats d’Anthony Levandowski dans une correspondance.
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