Il n’y a pas d’enfant indésirable

Encore un autre proverbe très court transmis de génération en génération en Afrique depuis toujours. Les traditions africaines ont toujours valorisé la naissance dans les communautés car elles ont compris très tôt que cela reste encore le seul moyen de pérenniser la présence humaine sur la planète. Ainsi, la femme en gestation a de la valeur comme les familles nombreuses aussi, l’éducation des enfants et bien d’autres éléments reliés. Les acteurs de la société sont tous d’ailleurs très importants dans les communautés africaines. Les traditions dans le vieux continent ont toujours intégré l’inter-personnalité entre les populations. Ainsi, les traditions africaines ont toujours enseigné depuis des siècles l’inclusion sociale.

En précisant « qu’il n’y a pas d’enfant indésirable », les anciens rappellent aux héritiers ou ceux qui l’entendent qu’en général chaque mère a ressenti de la joie en se découvrant enceinte. Ils rappellent que tous les enfants à la naissance réjouissent le cœur des mamans, des familles qui assurent de cette manière la pérennité de leur descendance et de leur communauté. Particulièrement ce proverbe insiste sur le désir du type d’enfants car les enfants peuvent être différents de part leur caractère, leur intelligence, leur agilité, leur santé, leur charisme et leur physique. N’empêche une fois venu au monde, l’enfant apportera toujours sa part dans la société. L’exemple du grand Roi mandingue Soundiata Keïta (Soundjata Keita ou Sogolon Diata Keita), ancien royaume d’Afrique de l’ouest au Mali raconté de génération en génération peut nous servir de leçon. En effet, Soundiata Keïta du fait de son infirmité avait été très stigmatisé dans son enfance mais cela n’a pas empêché de recouvrer toute sa mobilité et de devenir le très grand roi du Manding. Il en a été ainsi pour les autres formations dans les sociétés africaines : les griots, les forgerons, les notables, les guerriers, les paysans, les tisserands, les sages femmes, les scribes, les serviteurs auprès de la cour royale, etc.

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Chaque enfant est alors important et toutes les progénitures sont utiles. Cette philosophie vivante soutient énormément les parents a supporter les difficultés d’ordre psychologique lorsqu’ils ont des enfants nés avec des déformations, des infirmités ou autres handicaps. Également, la sagesse africaine ne recommande pas de matérialiser la distinction entre les enfants car tous ensembles, ils formeront la relève dans une composition multidisciplinaire et joueront chacun leur rôle.

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