Intelligence artificielle : les inquiétudes d’Elon Musk

Elon Musk (Evan Vucci)

L’Intelligence Artificielle (IA) est la simulation de processus d’intelligence humaine par des machines, en particulier des systèmes informatiques. Les applications spécifiques de l’IA partent de la compréhension de systèmes d’expertises, au traitement du langage naturel (PNL), en passant par la reconnaissance vocale et la vision industrielle. Pour Elon Musk, patron de TESLA, une réglementation devrait être mise en place pour régir le développement de l’IA, presque à l’identique de celle mise sur pied pour réguler la prolifération de l’arme nucléaire.

L’Intelligence Artificielle plus dangereuse que l’arme nucléaire

L’Intelligence Artificielle, n’est que la matérialisation de l’intelligence humaine ; un ensemble de codes et de protocoles agencés les uns sur les autres, et les uns entre les autres de manière à avoir un agrégat informatique homogène et logique. Cependant, cette intelligence était laborieuse et ardue à mettre sur pied, car plus on voulait que le système soit performant plus la quantité de données et d’informations à programmer était importante, obligeant des scientifiques à se mettre à plusieurs et avec des spécialités différentes pour développer l’IA adéquate.

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Mais, une fois développée pour un domaine donné, l’IA pouvait grâce à ses « neurones artificiels », traiter de grandes quantités de données beaucoup plus rapidement et livrer des prédictions beaucoup plus précises que ne le pouvait l’être humain ; mais surtout l’IA pouvait apprendre. Et ce serait cela qui inquiétait Elon Musk, PDG de TESLA, et cofondateur de OpenAI, une entreprise intervenant dans le développement de l’Intelligence artificielle.

Pour Elon Musk, les capacités de développement de l’IA étaient telles qu’il faudrait que comme pour les armes de destruction massive ; il faudrait que les autorités étatiques mondiales définissent des systèmes de régulation et de contrôle des unités de recherches. Car selon Musk, l’Intelligence Artificielle est plus dangereuse que les armes nucléaires. Un point de vue qui n’était pas partagé par un autre génie milliardaire, Mark Zuckerberg, patron de Facebook, pour qui l’IA représentait une opportunité inouïe de rendre le monde meilleur.

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