C’est la lune de fiel entre les médias en ligne et la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) depuis que celle-ci leur a demandé de cesser de publier. Avant même ce refroidissement des relations entre les deux parties, le Code du numérique ne passait déjà pas dans le monde de la presse béninoise, à cause des journalistes qu’il a permis d’interpeller et de placer en prison. Les médias rencontrent beaucoup d’autres problèmes.
C’est pour en discuter avec le président de la HAAC que le Front des organisations nationales contre la corruption (Fonac) a rencontré en fin de semaine dernière, Rémi Prosper Morreti. Le président de la HAAC et la délégation du FONAC conduite par Jean-Baptiste Elias ont donc échangé sur ces problèmes auxquels le quatrième pouvoir est confronté au Bénin. Ils ont même décidé de poursuivre les échanges à une date ultérieure.
Le contenu des échanges sera vidé à la seconde séance
« La prochaine rencontre permettra d’aboutir sur un résultat que nous allons communiquer à la presse. A l’étape actuelle, nous sommes d’abord au niveau des échanges d’informations complémentaires » a laissé entendre Jean-Baptiste Elias. Les deux parties ont en effet échangé des documents lors de ce premier rendez-vous. Le président du Fonac ne manquera pas de faire savoir aux journalistes qu’ils ont beaucoup de problèmes.
« Vous avez beaucoup de problèmes, vous les hommes de presse » a-t-il déclaré n assurant que le contenu des échanges entre la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication et le Front des organisations nationales contre la corruption (Fonac) sera vidé « à la seconde séance ».
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