Le coup est dur pour les étudiants étrangers actuellement aux USA. En effet, le gouvernement américain a confirmé la mise en place d’une nouvelle mesure qui pourrait forcer les étudiants à devoir quitter le sol américain. Une décision fustigée et pointée du doigt par une majorité des acteurs politiques du pays.
Alors qu’il a récemment reconduit le gel des cartes vertes, ces cartes permettant de vivre et travailler aux États-Unis, le président américain a assuré que, dans le cas où les universités décidaient de rester fermées dans les mois à venir et qu’elles optaient pour des cours en ligne, gratuits, alors les étudiants étrangers seraient obligés de quitter le pays. Les nouveaux entrants seront refoulés aux frontières tandis que les étudiants déjà présents sur place, auront pour obligation de rentrer chez eux.
Trump serre la vis sur l’immigration
Une décision pointée du doigt par Bernie Sanders. Le sénateur a effectivement fustigé une cruauté sans limite de la part de la Maison-Blanche qui estime que le président américain fait tout pour refermer le pays sur lui-même. À ses yeux, les jeunes ont désormais à faire un choix entre rentrer chez eux ou prendre le risque d’attraper la maladie et de mourir. Une mesure d’autant plus difficile à comprendre puisqu’à ce jour, aucune université ne sait ce qu’elle va être en mesure de faire dans les semaines, mois à venir. 1.2 millions d’étudiants sont concernés par cette annonce.
Une décision critiquée
Pas de quoi faire dévier Trump de sa marche en avant, lui qui tente par tous les moyens, de rouvrir le pays. Alors que les déconfinements ont eu lieu beaucoup trop tôt dans certains états de nouvelles flambées des cas sont observées, notamment en Floride ou au Texas. Seule possibilité pour les étudiants étrangers de rester aux USA ? Les modèles de cours hybrides, mélangeant cours en ligne et présentiel. Malheureusement, certaines universités californiennes ont par exemple confirmé qu’elle resterait sur une stratégie 100% digitale pour la rentrée prochaine. Le bras de fer entre l’éducation nationale et la présidence ne fait que commencer.
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