Les chefs d’Etats de la CEDEAO ont tenu, ce lundi 27 juillet 2020 par vidéo conférence, un sommet extraordinaire sur la situation de crise qui prévaut au Mali. Le ministre des Affaires étrangères du Bénin, Aurélien Agbénonci a fait de point de cette réunion des chefs d’Etats de la Communauté économique des états de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Selon lui, lors de ce sommet, les chefs d’Etats «ont tenu à manifester leur solidarité au peuple malien, au gouvernement malien et au président du Mali pour trouver des solutions par des voies pacifiques à la crise sérieuse à laquelle ce pays est confronté ».
Et pour faire les recommandations aux différentes parties, «le protocole de la CEDEAO sur la bonne gouvernance et la démocratie qui proscrit l’accès au pouvoir par des voies non constitutionnel a été retenu comme le document de base ». L’article 1er de ce protocole stipule que «Toute accession au pouvoir doit se faire à travers des élections libres, honnêtes, et transparentes » et «Tout changement anti-constitutionnel est interdit de même que tout mode non démocratique d’accession ou de maintien au pouvoir ».
Pas de démission de IBK
A en croire le ministre béninois, pour les chefs d’Etat, «il n’est pas question de faire démissionner le président IBK (Ibrahim Boubacar Kéïta) par ce groupe (M5-RFP) puisqu’il a été élu démocratiquement ». Il a indiqué que le sommet a recommandé également que «la proposition de la mise en place d’un gouvernement d’union nationale soit actée assez rapidement pour permettre au gouvernement dans une proportion qui a été indiquée, à l’opposition et aussi à la société civile de participer à la mise en place d’un gouvernement qui pourrait aider le peuple frère du Mali a renoué avec une vie normale ». Et, il appartient à toutes les parties maliennes de tirer les conséquences des recommandations de la CEDEAO «pour pouvoir préserver la paix et la concorde dans leur pays ».
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