Le Bénin est en fête demain samedi 1er août 2020. Le pays célèbre en effet ses 60 ans d’indépendance. La nation devient vieille, mais est-elle restée fidèle à ses engagements de la Conférence nationale des forces vives de la Nation ? Pour Robert Gbian la question ne se pose même pas. Ceux qui disent le contraire, ceux qui pensent que les fondamentaux de ce rendez-vous historique ont été bafoués par les réformes politiques du régime Talon « ne sont certainement pas prêts à rompre avec les mauvaises habitudes ».
Il espère que le temps leur permettra de se faire une bonne opinion de ces réformes. « Parfois il faut du temps à certains pour bien comprendre la pertinence des réformes. Avec le temps, ils se rendront sûrement compte que les réformes entreprises depuis 2016 ne visent que l’intérêt général » a-t-il dit au journal Fraternité. Le parlementaire est persuadé que ces réformes étaient nécessaires pour la nation. Il rappelle même que la révision de la Constitution est un sujet qui faisait débat dans les années 2000, juste 10 ans après la Conférence nationale.
La Constitution est enfin révisée
On entendait aussi parler de la réforme du système partisan, de la lutte contre la corruption et du renforcement de l’arsenal juridique, de son point de vue. Comment pouvait-on réaliser tous ces rêves sans faire des réformes ? s’interroge le député. Il faut reconnaître que le régime de la Rupture est venu bouger les lignes, estime le Général à la retraite. Aujourd’hui, poursuit-il, la Constitution est enfin révisée « avec la prise en compte d’un certain nombre de dispositions qui viennent renforcer notre démocratie ».
Le Bénin a désormais une charte des partis politiques, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) a été installée pour lutter contre la corruption. Des tribunaux de commerce et d’autres tribunaux de première instance pour rapprocher la justice du justiciable ont vu le jour, énumère ce membre du Bloc Républicain pour qui tout va très bien.
Laisser un commentaire