Le Tribunal de première instance de deuxième classe de Savalou a prononcé, vendredi 3 juillet 2020, la fermeture du palais royal avec les portes qui sont désormais sous scellées. Cette décision fait suite à la contestation née au lendemain de la désignation du Vidaho, prince héritier du trône et futur roi Arsène Sèwanou Ganfon en remplacement du roi Gandjègni Ahoyo Gbaguidi XIV décédé le 27 janvier 2020.
Estimant que la désignation du Vidaho est entravée d’intrigues et de manipulations des règles préétablies, un groupe de sages dont Cyrille Gandigbé, Houéhanou Gbaguidi, Gandigbé Aïdonon Dédédji, a décidé de porter l’affaire devant le tribunal de première instance de deuxième classe de Savalou.
Ayant connu de l’affaire, le tribunal par le jugement no05/C M/20 du 14/04/2020 a décidé de suspendre le processus en cours avant de renvoyer l’affaire au 5 mai 2020. Mais, un groupe de la lignée Gougnisso-Goumoan a fait un forcing pour désigner le Vidaho qui maternellement de cette lignée et paternellement de la lignée Aignon Dadavodoun Gandigbé, d’où devrait venir le roi qui va succéder Gandjègni Ahoyo Gbaguidi XIV. A l’audience du vendredi 3 juillet 2020, les juges en charge du dossier ont décidé de la mise sous scellées des portes du palais. Ils ont aussi décidé de mettre en place une commission ad’hoc qui sera composée de 7 membres dont 4 de la collectivité et 3 sages. Ces sages proviendront notamment des personnalités d’une autre collectivité qui vont siéger en tant qu’observateurs en vue d’un dénouement du conflit. Les conclusions du rapport d’activité de cette commission vont être examinées au tribunal le 21 juillet 2020.
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