Quelques semaines après le remaniement du gouvernement de la France, « Le Canard enchaîné » a dévoilé quelques faits qui se sont produits dans les coulisses. En effet, ce média français a mis l’accent sur les différentes démarches qui ont été menées dans le cadre du casting ayant abouti à la nomination de la députée La République en marche Barbara Pompili à la tête du ministère de la Transition écologique. Il rapporte notamment les échanges qu’il y a eu entre Ségolène Royal et l’actuel chef de la diplomatie française.
Les conditions de Ségolène…
Selon les informations rapportées par « Le Canard enchaîné », le chef de l’Etat aurait approché plusieurs de ses collaborateurs dans le but de l’aider à choisir une femme de gauche pour remplacer Élisabeth Borne. C’est alors que le nom de l’ancienne compagne de François Hollande a été évoqué. Jean-Yves Le Drian l’a donc contactée et cette dernière avait répondu au ministre français des affaires étrangères en ces termes : «ça n’a de sens que si c’est pour avoir les moyens pour mener une politique plus sociale, plus écologiste et plus démocratique».
« …Mieux que l’autre folle de Ségo »
Cette réponse de la première femme française à accéder au second tour d’une élection présidentielle n’a pas semblé rassurer Emmanuel Macron qui a confié au chef de la diplomatie française avoir une personne en tête pour le poste. «Je ne sens pas du tout le truc», ajoutant «et puis il y a Pompili» avait envoyé le président français à Le Drian par message. Ce dernier a donné son accord à la proposition du pensionnaire de l’Elysée toujours par un message. «Pompili très bien, c’est quand même mieux que l’autre folle de Ségo», a-t-il répondu. Mais au lieu de transférer le message à Macron, il l’a par inadvertance transféré Ségolène Royal selon les informations rapportées par « Le Canard enchaîné ».
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