En Russie, le gouvernement a décidé de réagir à la décision du gouvernement turc de faire de l’ancienne basilique Sainte-Sophie, une mosquée. Selon le Kremlin, cette affaire est une affaire « intérieure » et n’a pas vocation à être critiquée. Une sortie qui intervient quelques jours après que l’Église orthodoxe russe ait violemment taclé le clan Erdogan pour cette décision.
Interrogé au sujet de la récente décision du gouvernement turque, Sergueï Verchinine, vice-ministre russe des Affaires étrangères, a affirmé que la Russie n’avait pas pour vocation de vouloir interférer avec les affaires intérieures turques. Toutefois, ce dernier a reconnu que le sujet était sensible, notamment de par la place qu’a pris, prend et continuera à avoir la basilique Sainte-Sophie au sein de la culture mondiale.
La Russie ne souhaite pas commenter
Quelques jours auparavant, l’Église orthodoxe russe a violemment réagi à l’annonce d’Ankara, estimant que cela risquait de susciter l’inquiétude chez des millions de chrétiens à travers la Turquie. Pas suffisant pour faire reculer Recep Tayyip Erdogan qui a affirmé que dès le 24 juillet prochain, les Turcs musulmans pourront se rendre dans cette nouvelle mosquée, afin d’y effectuer leurs prières.
Craintes autour des chrétiens de Turquie
Une annonce surprenante et rapide, qui a suscité l’indignation de certaines nations, comme la France et les États-Unis. L’Unesco s’est également fendue d’un communiqué, rappelant le caractère historique de cette œuvre architecturale, érigée au VIe siècle. Des années durant, elle sera utilisée par les empereurs de l’Empire Byzantin, qui allaient s’y faire couronner Aujourd’hui, l’œuvre attire des millions de visiteurs à travers le monde et est classée au patrimoine mondial.
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