Violences policières : Macron interpellé par des gilets jaunes au cours d’une balade

Ce mardi 14 juillet, la France célébrait sa fête Nationale. Et le Président Macron après un discours à la Nation et une entrevue télévisée somme toute conviviale avec des journalistes, avait décidé de passer se relaxer, avec la First Lady, dans les Jardins Des tuileries, le parc parisien sis dans le 1er arrondissement. Mais là le locataire de l’Elysées faisait rencontre avec ses détracteurs numéro un, les ‘’Gilets Jaunes’’.

 Une rencontre inopinée

Le président Macron ne s’attendait certainement pas en ce jour national férié, de tomber au détour de sa ballade aux Tuileries sur les « Gilets Jaunes ». Une surprise certainement réciproque, mais rapidement mise à profit par les protestataires qui n’ont pas manqué de sauter sur cette occasion inouïe d’apostropher le chef de l’exécutif français. A force de cris, de huées, de chants et de slogans, les Gilets Jaunes avaient réussi à capter l’attention du président.

Publicité

Le président Macron, assurément indisposé de se voir déranger dans ce moment, n’avait néanmoins pas eu d’autres choix que de s’approcher du groupe et de leur adresser quelques mots. De reproches surtout pour l’indiscrétion dont ils venaient de faire montre. Mais les gilets jaunes sourds aux reproches présidentiels, avaient tout de suite signalé le « problème » de la « BRAV» et notamment de la BRAV-M et de leur violence.

« La Brav », c’est des « violents »…

Les ‘’BRAV’’ sont les Brigades de répression de l’action violente se déclinant à Paris en unités motorisées, les BRAV-M. Ces brigades créées en mars 2019 par le préfet de police de Paris, Didier Lallement, auraient pour principale mission de réprimer les débordements de violence et les actes de vandalisme, au cours des manifestations ‘’Gilets Jaunes’’. Seulement ces brigades constituées en binômes pêcheraient selon les Gilets jaunes, par leur trop grande violence. Et ce mardi, face au Président Macron, ils n’avaient pas manqué de le signaler.

« Virez la BRAV » avaient scandé en cœur le groupuscule présent aux Tuileries. Le président Macron tout en signalant que cette mesure ne pouvait unilatéralement est prise par lui, avait rappelé aux Gilets Jaunes que c’était leur violence à eux qui avaient induit la naissance de ces unités. Mais avait tenu à rassurer le président, il était conscient qu’il y avait des problèmes et que le « sentiment d’injustice » contre lequel ils récriminaient, il l’entendait bien.

Une réponse

  1. Avatar de OLLA OUMAR
    OLLA OUMAR

    Quel panache ,! C’est ce qu’on appelle la démocratie , un président qui n’a pas peur de son peuple , et ceci talon ne peut jamais s’en inspirer ; qu’il dégage

Répondre à OLLA OUMAR Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Publicité