L’organisation des nations unies (ONU) a réagi aux troubles qui se déroulent au Mali et qui ont débouché sur l’arrestation du président malien Ibrahim Boubacar Keita. Dans une déclaration publiée dans la soirée de ce mardi 18 août 2020, le porte-parole du chef des Nations unies a fait savoir que « le Secrétaire général condamne fermement ces actions et appelle au rétablissement immédiat de l’ordre constitutionnel et de l’Etat de droit au Mali ».
Un règlement pacifique des tensions
Il n’a pas manqué de souligner qu’Antonio Guterres réclame la libération « immédiate et sans condition » du président de la République malienne ainsi que des membres de son cabinet. Antonio Guterres a par ailleurs multiplié ses appels à une solution négociée et à un règlement pacifique des tensions. Le secrétaire général de l’ONU a également fait part de son soutien complet aux efforts de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et de l’union africaine (UA). Cela, afin de parvenir à une solution pacifique à la crise actuelle au Mali, à travers les bons offices de son représentant spécial pour l’Afrique de l’ouest et le Sahel, Mohamed Ibn Chambas.
« Faire preuve de la plus grande retenue »
Toujours selon le porte-parole d’Antonio Guterres, le patron de l’ONU « exhorte toutes les parties prenantes, en particulier les forces de défense et de sécurité, à faire preuve de la plus grande retenue et à défendre les droits de l’homme et les libertés individuelles de tous les Maliens ». En outre, Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’Union Africaine et la Commission de la CEDEAO ont fustigé les événements se déroulant présentement au Mali. Aussi ont-ils rappelé leur désaccord concernant tout changement politique violant la constitution dans le pays.
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