Pour avoir proféré des menaces de morts sur les réseaux sociaux à l’endroit du premier ministre du Québec, François Legault, ainsi que du directeur national de santé publique, Horacio Arruda, un homme de Sainte-Brigitte-de-Laval a été mis aux arrêts ce mardi 4 août. Son interpellation a été faite par les enquêteurs de la Division des enquêtes sur les crimes majeurs. Le mis en cause comparaîtra le 6 octobre prochain. Il a été remis en liberté sous promesse de comparaître.
Une plainte anonyme
Il lui est imposé le respect de certaines conditions dans la période avant sa comparution. Il lui est notamment interdit d’entrer en contact avec les personnes visées par les propos de menaces qu’il a tenus. Il devra également s’abstenir de tenir de tels discours sur les plateformes numériques. A en croire les informations confiées par la Sûreté du Québec (SQ) sur cette affaire, la plainte aurait été déposée de façon anonyme. La structure québécoise a également fait l’option de ne pas dévoiler le contenu du message de menaces adressé aux autorités.
Tout n’est pas permis sur les réseaux sociaux
« Les informations ont été acheminées au poste de la MRC de Jacques-Cartier de façon anonyme, puisque la personne craignait des représailles », a déclaré Béatrice Dorsainville, porte-parole à la Sûreté du Québec (SQ). Selon les déclarations qui ont été faites par la (SQ), l’objectif est de faire comprendre aux internautes que tout ne leur est pas permis sur internet. « Le message que l’on veut passer, c’est que ce genre de propos tenus sur les réseaux sociaux ne sont pas pris à la légère, le Code criminel s’applique également sur ces plateformes. On trouve important de passer le message, car des gens semblent se croire à l’abri derrière leur clavier », a-t-elle tenu à marteler.
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