Sans relâche, le professeur Joël Aïvo poursuivit son dialogue itinérant avec les populations. Et la mobilisation citoyenne spontanée grandit. Le week-end écoulé a été un véritable marathon pour le professeur. Déjà, le vendredi 21 août 2020 à Akpakpa, l’Agrégé de droit public a, une nouvelle fois, démonté la loi sur l’embauche qui serait «la première des lois à abroger dans tout juste 7 mois ».Il a été reçu par le Mouvement MIB qui a rassemblé ses militants des six (6) premiers arrondissements de Cotonou pour dire lui leur détermination à se battre pour le Bénin. Les militants de ce mouvement ont invité Joël Aïvo à porter leurs espérances.
L’ancien président de l’Association béninoise de droit constitutionnel (ABDC) et son équipe ont effectué une tournée dans la 19è circonscription électorale (Porto-Novo, d’Adjarra, Sèmè-Kpodji et les Aguégués) ce samedi 22 août 2020. Là, le probable candidat à la présidentielle de 2021 a reçu le soutien et les encouragements de deux mouvements de femmes et de Jeunes, meurtris par la gouvernance du quinquennat finissant dont ils ont clairement souhaité la fin. Il y a dénoncé «les injustices politiques » présentées comme des réformes. Pour lui, la conséquence de ces injustices politiques a été « la dislocation des anciens partis politiques, l’humiliation des anciens chefs d’Etat et du Président Adrien Houngbédji, l’exile de Sébastien Ajavon, Atao Hinnouho et de plusieurs autres compatriotes, mais surtout la mort de plusieurs Béninois ».
Le professeur Joël Aïvo a profité pour présenter ses propositions «pour un renforcement des liens économiques et commerciaux avec le Nigéria, un pays avec lequel nous partageons une identité culturelle commune, des langues et même des patronymes communs ». A Dangbo, il a été reçu par une délégation de personnes venues des cinq (05) communes de la 20e circonscription électorale (d’Adjohoun, d’Akpro-Missérété, d’Avrankou, Bonou et Dangbo) et qui lui a transmis le message de détermination de leurs mandants à se battre contre l’injustice du parrainage.
Des bénédictions
Le cap a ensuite été mis sur les communes de Kétou, de Pobè et d’Adja-Ouère le dimanche 23 août 2020. Le professeur a rendu visite à sa majesté Akanni Adédoun Loué Adémonla, 51e roi de Kétou, et reçu sa bénédiction pour le combat qu’il mène pour l’apaisement et le rassemblement des Béninois. Il a reçu également les bénédictions de Oba Eléchi Asingbo Ele II, roi de Pobè. A Kétou, Pobè et Ikpinlè (Adja-Ouèrè), le professeur Aïvo a rencontré plusieurs groupes de militants et de sympathisants. Le professeur leur a apporté un message de paix, mais de fermeté face aux menaces que le pouvoir en place fait planer sur la démocratie béninoise et sur les libertés. Il a également déploré l’appauvrissement des populations alors que le gouvernement n’a de cesse de vanter les excellents résultats économiques de son action.
La mobilisation citoyenne se poursuit
Le périple de l’ancien doyen de la Faculté de droit et des sciences politiques (FADESP) de l’université d’Abomey-Calavi, Joël Aïvo à travers le Bénin entamé depuis deux ans, lui a permis de discuter et d’échanges avec les Béninois sur le présent et l’avenir du Bénin. Il a pu présenter ses propositions pour que le pays puisse renouer avec la démocratie et amorcer le développement dans la paix et l’union de ses fils et filles. Et son message semble déjà fait écho. Car, de plus en plus, il s’observe une mobilisation citoyenne spontanée autour de lui. Le samedi 22 août 2020, il y a eu le lancement à Grand-Popo du mouvement 1000000 de femmes pour Joël Aïvo. La présidente de ce mouvement de femmes, Marie-Madeleine Boni justifie «nous avons décidé de nous lever parce que le pays pour lequel nos ancêtres ont parfois sué du sang et dont nous avons en toute confiance remis le sort entre les mains de nos dirigeants actuels, vit depuis bientôt cinq (5) ans les moments les plus difficiles de son histoire ». Ce même samedi 22 août, la coordination départementale Borgou des Fan Clubs Frédéric Joël Aïvo a fait sa déclaration de soutien au professeur. Ils se disent prêts à faire renaître le Bénin.
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